Immense est le vide que tu laisses Sonia !
Une partie de moi, de nous s’est envolé depuis que tu n’es plus à nos cotés.
Avant nous nous sentions une famille forte, solide peut être même un peu inébranlable.
La soudaineté de ta disparition nous met face à la triste réalité de la vie. Tout devient un peu incertain aujourd’hui, en tout les cas tout peut subitement arriver et s’achever.
Sonia notre sœur aimante, la douce, la sensible, la généreuse, tu aimais l’autre simplement sans rien attendre en retour. Sonia toujours derrière jamais devant. Derrière peut être aussi pour mieux nous observer pour mieux entendre et mieux comprendre.
Derrière pour nous épauler, nous propulser à une jolie place, au devant de la scène. Les autres, la famille d’abord !
Sonia, ma grande sœur, de 10 ans mon aînée, j’aimais te raconter mes expériences professionnelles.
Mais bien plus encore j’aimais être près de toi, toi la pacifique, la souriante, la conciliante la rassurante.
J’aimais aussi voler du coté de ta légèreté. Sans retenues, nos excès de folies devenaient possibles.
Quelques douces claques venaient me rappeler la légèreté de ta main!
Toujours présente, on pouvait compter sur toi, tes apparitions surprises à la maison me faisaient toujours beaucoup de bien. Adorable soeur Sonia !
Chaque matin, à mon réveil j’espère que ce cauchemar prenne fin. Je t’attends toujours Sonia…
Le quotidien a perdu de sa simplicité. Cette vie qui reprend son cours, ces mêmes gens, ces mêmes habitudes, une gifle encore plus grande. Pourtant, il m’arrive souvent de jouer ce même jeu.
Je ne sais pas si c’est une consolation mais cette douleur immense chacun d’entre nous la vit, c’est un triste partage, mais nous y trouvons de la compréhension.
Tes adorables enfants me ramènent souvent vers toi et ça c’est un immense réconfort, une chance inouïe.
Nos parents doivent apprendre à vivre sans toi, mais comment apprendre ???? Peut être en se rappelant que notre douleur tu ne la supportais pas, tu la combattais.
Sandrine, septembre 2009
"Ce qui décline aujourd'hui, fatigué, Se lèvera demain dans une renaissance. Bien des choses restent perdues dans la nuit Prends garde, reste alerte et plein d'entrain !"
Poème de Joseph Von Eichendorf
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